Une année pleine de contrastes: la falsification de signatures a ébranlé la confiance en la démocratie directe. Dans le même temps, elle a vu quelques évolutions positives: la nouvelle e-ID arrive, l’Initiative pour l’inclusion a été déposée et les droits des personnes non-binaires sont à l’ordre du jour politique.
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Falsification de signatures
Un scandale a éclaboussé la Suisse en 2024: le journal «Tages-Anzeiger» a révélé que des dizaines de milliers de signatures pour des initiatives et des référendums avaient été falsifiées. Des entreprises avaient développé une affaire lucrative basée sur la vente de signatures. A la suite de quoi, notre fondation a lancé l’appel «les signatures ne sont pas une marchandise» et a demandé au Conseil fédéral et au Parlement d’empêcher la récolte de signatures commerciale – malheureusement sans succès jusqu’à présent. Lors d’une table ronde organisée par la Chancellerie fédérale, nous nous engageons en faveur de la transparence et de contrôles plus stricts.
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Rencontre avec le conseiller fédéral Jans
La victoire de Nemo au Concours Eurovision de la chanson a suscité un débat important: comment peut-on vaincre la discrimination actuelle des personnes non-binaires en Suisse? Plus de 17’000 personnes ont signé sur WeCollect la lettre ouverte «Brisons le code». Ensuite, Daniel Graf, membre du conseil de fondation, a été invité avec Nemo, Transgender Network Switzerland et We Exist à une rencontre avec le conseiller fédéral Jans. L’entretien a porté sur la façon d’améliorer rapidement la situation juridique des personnes non-binaires.
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Dépôt de l’Initiative pour l’inclusion
Le 5 septembre est à marquer d’une pierre blanche: plus de 1’000 personnes ont bravé un temps froid et humide à Berne afin de déposer l’Initiative pour l’inclusion. Largement soutenue, l’initiative demande que les personnes handicapées puissent décider elles-mêmes comment et avec qui elles vivent et qu’elles puissent utiliser des moyens de transport accessibles, travailler et exercer leurs droits politiques.
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Démocratie numérique grâce à l’e-ID
La fin de l’année 2024 a été marquée par un grand succès: le Parlement a adopté la loi sur l’e-ID. En 2018 déjà, nous nous étions battus par la voie d’un référendum contre la menace d’une privatisation de l’e-ID. Pour cette raison, la décision en faveur d’une solution étatique décentralisée, sécurisée et respectueuse de la législation en matière de protection des données représente un grand succès. L’e-ID est aussi importante pour l’avenir parce qu’elle permet l’E-Collecting − la récolte numérique de signatures. La participation à la démocratie directe sera ainsi simplifiée et mieux sécurisée. La fondation s’engage en faveur d’un projet pilote pour l’E-Collecting qui a déjà franchi un premier obstacle au Conseil des Etats.
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À propos de la Fondation pour la démocratie directe
La Fondation pour la démocratie directe encourage la participation politique de la population. Elle soutient les initiatives et les référendums qui s'engagent pour les droits humains, la justice sociale, l'égalité et la durabilité.
La fondation assure le fonctionnement de la plateforme démocratique WeCollect et met gratuitement à disposition des outils numériques pour le lancement d'initiatives et de référendums.
En tant que première fondation crowd de Suisse, la fondation repose sur les épaules d'une communauté croissante de citoyens engagés. Ils financent les projets en cours par des dons.